Les mini-faux plats vietnamiens, tout un art
Les yeux fixés, l’artiste vietnamienne Nguyen Thi Ha An laisse tomber d’un geste précis un piment rouge sur un bol de nouilles pho de la taille d’une pièce de monnaie : la touche finale à une figurine hyperréaliste qu’elle a mis plusieurs jours à fabriquer. Architecte de formation, An a commencé à fabriquer des miniatures alimentaires il y a un an, voyant dans cet art une chance de capitaliser sur la popularité grandissante dont jouit la cuisine de son pays à travers le monde. « Chaque plat vietnamien a sa beauté spécifique », dit-elle, en utilisant une pince à épiler pour déposer délicatement un oignon vert à côté d’un mini banh mi. Du banh mi, le fameux sandwich à base de baguette, à la traditionnelle soupe pho, An a appris à reproduire tous les grands classiques du menu vietnamien, jusqu’aux minuscules bouteilles de sauce chili qui accompagnent les mets. Pour Nguyen Ngan Ha, l’assistante d’An, le travail entièrement fait à la main doit être « méticuleux à chaque étape ». Même en miniature, « Les gens doivent pouvoir croire que c’est de la vraie nourriture », dit-elle. Faits à 90 % d’argile et 10 % de plastique liquide, les modèles peuvent prendre jusqu’à cinq jours et An les vend jusqu’à 80 dollars. Elle prévoit également d’étendre son activité aux boissons, y compris le café et la bière vietnamienne, généralement servie en plein air dans les bars traditionnels bia hoi.
La boxe de l’ivrogne, une passion chinoise sans alcool
Il titube, chancelle, se roule par terre avant de s’étendre les bras en croix, comme ivre mort. Mais Liu Xuliang n’a pas avalé une goutte d’alcool : ce jeune Chinois est un as de « la boxe de l’ivrogne », un art martial spectaculaire. Ils seraient, selon lui, un millier en Chine à pratiquer cette forme ancienne de combat, qui s’apparente plus au kung-fu, voire à un ballet, qu’à la boxe proprement dite. Littéralement, le zui quan se traduit par « poing ivre », ou « boxe de l’homme ivre ». Objectif : tromper l’adversaire en lui faisant croire que l’on est en proie à l’ivresse, avant de le terrasser d’un geste clair et précis. « Le boxeur ivre a l’air d’un poivrot, mais en fait il est très sobre », résume Liu Xuliang, 24 ans, après une démonstration de ses talents dans une salle de sport de Shanghai. « Il a l’air saoul, il prête à rire, car il arrive à peine à tenir debout. Mais son sens de l’attaque est intact et ses mouvements sont parfaitement étudiés », ajoute le jeune professionnel d’arts martiaux. Le jeune homme s’est passionné pour la boxe de l’ivrogne en regardant Le maître chinois, une série de vieux films de kung-fu dans laquelle Jackie Chan jouait un « maître ivre » (du titre en anglais Drunken Master).
Les mini-faux plats vietnamiens, tout un art
Les yeux fixés, l’artiste vietnamienne Nguyen Thi Ha An laisse tomber d’un geste précis un piment rouge sur un bol de nouilles pho de la taille d’une pièce de monnaie : la touche finale à une figurine hyperréaliste qu’elle a mis plusieurs jours à fabriquer. Architecte de formation, An a commencé à fabriquer des...
August 31, 2020 at 02:11PM
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